Le week-end dernier, nous avons tous les deux pris la route, direction le Maine-et-Loire pour notre premier workshop photo ensemble. Et pas n’importe lequel, puisque nous sommes partis à la rencontre d’Alain Laboile.
Archi connu pour ses photos de famille en noir et blanc, son style reconnaissable entre mille fait d’Alain un photographe talentueux que, forcément, on a envie de rencontrer.
Le jour où j’ai vu qu’il proposait un worshop à moins de 10 heures de route de Cherbourg, mon sang n’a fait qu’un tour (oui, j’exagère à peine). J’ai embarqué mon acolyte avec moi avant même qu’il ait le temps de dire ouf.
Ça y’est, nous étions inscrits et allions enfin rencontrer Alain. Quelle chance ! Je dis “enfin”, je parle pour moi, hein. Léo ne savait pas encore quelle joyeuse rencontre l’attendait. Hé hé.
Une fois le workshop réservé, nous avons regardé de plus près dans quel lieu nous allions passer ce week-end là. Et là, deuxième effet kiss cool (oui, c’est vieux comme expression. En même temps, on n’est pas tout jeune non plus, autant ne pas se voiler la face). Où ça, donc ?
La Cour des Aulnays, dans le Maine-et-Loire. Un écolieu en devenir. Permaculture, écologie, woofing, art et culture, antispécisme. Je ne sais même pas par quoi commencer tellement ce lieu nous a touché. Je crois que c’est la première fois que je “vis” le terme antispécisme.
A peine a-t’on franchi le portail que nous sommes non seulement chez Geneviève, mais tout autant chez ses animaux. Chacun a sa place à l’extérieur comme à l’intérieur de la maison. Chacun est considéré comme un être à part entière, c’est tellement émouvant si vous saviez.
Les chats et les chiens sont à portée de câlins, de lancer de balle ou de mots doux. Les poules passent leurs soirées à se regarder dans le miroir (spéciale dédicace à Lolita) et Simone, la truie qui râle souvent, ronfle dans l’entrée.
Enfin bref, tout cela ne ressemble à rien de ce que nous avons pu connaître jusque là alors nous avons un seul conseil : allez vous aussi, passer un week-end là bas.
Bon, assez parlé. Il est temps de vous montrer tout cela en images. Allez, en voiture Simone !



















La Cour des Aulnays est un des 270 monuments historiques en périls sélectionnés au niveau national par la Mission Bern – Loto du Patrimoine. Si vous aussi vous souhaitez soutenir ce projet, c’est possible par ici.











Ah et puis faut que je vous présente Ponyo, quand même. Ponyo mon amoureux. Bon, dites trop rien à Léo, hein. Mais Ponyo le beau gosse avec ses mèches de surfeur, ben j’ai craqué sur lui. Qu’il est beau, qu’il est doux. Et en plus, je crois qu’il le sait. (Qu’il est beau, pas que j’ai craqué sur lui.)










Vous voyez la balle? Eh bien sachez que c’est son obsession, à Cléo. Sachez même qu’elle sait très bien faire son regard tendre et implorant qui, inexorablement, vous fera lancer cette balle 20 fois de suite.

La voici, la voilà… Mesdames et messieurs, je vous présente Simone !! Simone traverse le domaine en long, en large et en travers, à la recherche constante d’un truc à manger. Simone, elle râle. Oui oui, elle râle. Si vous ne visualisez pas ce que ça donne, un cochon qui râle, vous n’avez plus qu’à prévoir un séjour à la Cour des Aulnays. Vous verrez bien. En tous cas Simone râle (et ronfle aussi), mais elle est terriblement attendrissante. Et elle aime les caresses aussi. Sachez-le.









Et voilà, nous arrivons à la fin de ce week-end en compagnie de Geneviève, Alain Laboile et tous les autres.
Après une deuxième soirée à partager, une deuxième nuit dans le dortoir, les rêves pleins d’inspiration photo et d’idée pour notre lieu, à nous cette fois-ci, en devenir… Il est temps de se dire au revoir.

Merci Geneviève pour l’accueil, on reviendra !

Et nous, on se dit à très vite. Ok ?
